Montpellier : les « grandes surfaces » sauvent le marché des bureaux

La bonne santé affichée en 2009 par le marché montpelliérain de l’immobilier d’entreprise ne s’explique par le nombre de transactions réalisées, qui est à la baisse, mais par le volume des surfaces placées, en forte hausse.

C’est le paradoxe montpelliérain. Comme partout en France, le marché de l’immobilier d’entreprises s’est traduit en 2009 par un baisse du nombre des transactions (136 contre 191 en 2008).
Malgré tout, le marché s’est maintenu grâce au volume des surfaces placées qui a augmenté de 16, 32 % (57 000 m² contre 49 000 m² en 2008).
Ces données, qui résultent d’une étude de marché réalisée par la cabinet Arthur Loyd et confirmée par un document technique émanant de Paribas Real Estate, confortent les professionnels du secteur dans leur conviction que le marché montpelliérain des bureaux  a connu une « année 2009 positive », meilleure en tout cas que 2008 qui fut marquée par « une baisse de 12,5% ».
Un signe que les professionnels du secteur veulent interpréter comme une amélioration de la santé économique des entreprises de l’agglomération, surtout lors du second semestre 2009 qui pèse à lui 68 % du total annuel, compensant ainsi un début d’année difficile liée, selon le cabinet Arthur Loyd, à « la grande prudence des très petites et moyennes entreprises ».
Sur le terrain, les quartiers situés entre la zone de l’aéroport à Castelnau-le-Lez, le Millénaire et la zone Eureka, soit tout le secteur-est de l’agglomération, ont absorbé à eux seuls plus de la moitié des m² transactés  en 2009 (53 %) et 42 % du nombre total de contrats réalisés.
Le secteur-du sud de la ville arrive loin derrière, avec des résultats respectifs de 16 et 19 % .
Enfin, le marché montpelliérain se caractérise par une relative stabilité des prix, surtout dans le neuf  qui reste à un niveau situé autour de 2 000 € hors taxes, alors que le montant des stagnent à 150 € le m² pour des bureaux neufs et 130 € le m² pour des bureaux dits de « seconde main ».

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