Pour des problèmes de gouvernance, le projet de Montpellier a été recalé de la course aux Initiatives d’excellence (Idex), dans le cadre du grand emprunt.
Comme pour Toulouse, en juillet dernier. Même défaut, même sanction. Les problèmes de gouvernance, cela ne pardonne pas, et c’est ce qui fait du projet montpelliérain un projet recalé de la course aux Initiatives d’excellence (Idex), lancée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche dans le cadre du grand emprunt.
De quoi faire dire à Joël Bockaer, professeur de Montpellier 1 et spécialiste en génomique : « Si, sur un plan scientifique, on a fini par présenter un très bon projet, il y a un manque de sens de l’intérêt général qui a fait un très mauvais effet. C’est la Grèce, avec les problèmes de gouvernance, les gens qui font tout et n’importe quoi, sans cohérence et, à la fin, les agences de notation vous jugent. »
La perspective de partager les 7,7 milliards d’euros dédiés au titre des investissements d’avenir s’éloigne donc d’un coup pour le chef-lieu de l’Hérault et de la région Languedoc-Roussillon (source : La Dépêche).