Lutte contre le stress au travail à Montpellier : les TAM voient rouge, Dell est au vert

Le rapport précisant l’état d’avancement des négociations sur la lutte contre le stress au travail vient d’être publié par le ministère. A Montpellier, l’entreprise Dell est bien notée. En revanche, les transports de l’Agglomération de Montpellier (TAM) sont sur la liste rouge. Explications.

Le ministère du travail vient de rendre public sur son site internet travailler-mieux.gouv.fr, l’état d’avancement des négociations sur la prévention du stress dans les 1 500 plus grandes entreprises de France.
Ce rapport, résultat d’une réflexion engagée par le gouvernement depuis octobre dernier, alors que la vague de suicides des salariés de France Telecom était au plus fort, évalue en trois couleurs les efforts menés par les entreprises de plus 1 000 salariés en matière de lutte contre le stress : vert pour les entreprises qui ont signé un accord, orange pour celles qui ont engagé des négociations et rouge pour celles qui n’ont rien fait et/ou ont refusé de répondre au questionnaire du ministère du Travail (elles sont 600 dans ce cas).
A Montpellier, l’entreprise Dell (vente directe d’ordinateurs) figure sur la liste verte. En janvier dernier, ses dirigeants avaient signé un accord de méthode avec la médecine du travail, le CHSCT et le syndicat CFTC afin de développer un plan d’action de lutte contre le stress autour de la question de la parentalité (aide au retour des femmes en congé maternité, création d’une crèche d’entreprise, piste du télétravail).
En revanche, l’entreprise Transports de l’agglomération de Montpellier (TAM), qui a répondu négativement au questionnaire soumis par les services de Xavier Darcos, a été automatiquement classée dans la liste « rouge », celle des mauvais élèves.
Réaction de la direction recueillie par Midi Libre : « Ce classement ne concerne que les entreprises de plus de 1 000 salariés. Or, nous venons à peine de passer ce cap. Nous ne pouvions pas y répondre avant. Le 26 janvier dernier, nous proposions aux partenaires sociaux de parler des risques psychosociaux dans le cadre des négociations annuelles. Ils préféraient que l’on négocie cette question à part. Nous aborderons cette question le 3 mars ».

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