La ville a postulé au label French Tech qui sera attribué aujourd’hui à une dizaine de villes françaises. Le dossier montpelliérain a de bonnes chances de passer.
Qu’est ce que French Tech ? C’est un label d’Etat qui va être accordé aux dix villes françaises les plus dynamiques dans le secteur de l’innovation numérique.
Avec ses 110 000 emplois et ses 1 100 start ups, ses success stories (Ubisoft, Intel et plus récemment Feerik, Medtech, Awox spécialisées dans les jeux vidéo en ligne, la robotique chirurgicale et les objets connectés), Montpellier fait partie des candidats les mieux placés. Les dix villes reconnues « French Tech » se partageront une enveloppe d’un peu plus de 200 millions d’euros. Cet argent public, issu d’un fonds d’investissement géré par BPI France, sera injecté dans des « accélérateurs de startup privées ».
Un budget de 15 autres millions d’euros sera consacré à un ambitieux programme de communication avec l’objectif d’ériger « French Tech » au rang de marque internationale. Le label sera relayé un peu partout dans le monde par une équipe d’ambassadeurs, constituée d’entrepreneurs, d’investisseurs et de développeurs.
Outre Montpellier, 16 autres agglomération ont postulé à cette labellisation : Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Toulon, Nantes, Rennes, Caen, Grenoble ou encore Lille sont en lice.
Pour Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat en charge du numérique, le projet French Tech vise, à travers des financements, à favoriser « l’essor d’entreprises qui seront peut-être demain des champions du numérique ».